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L’été, les vacances 3

La semaine prochaine, nous poursuivrons notre périple vers le nord de Rivière-du-Loup à Ste-Luce.

Continuons notre périple dans la région du Bas St-Laurent. Cette semaine, nous nous attarderons sur les activités retrouvées entre la ville de Rivière-du-Loup et de Sainte-Luce.

Le site historique de Pointe-au-Père

http://www.shmp.qc.ca/

Caractérisé par son phare blanc érigé en 1909, le site de Pointe-au-Père est dédié à l’histoire maritime du Québec. Sur le site, il est possible de visiter un pavillon dédié à l’histoire du Empress of Iraland qui fit naufrage en 1914. Il est également possible de visiter le phare et de profiter de la vue du haut de ce dernier une fois que l’on a retrouvé son souffle. La montée s’avère parfois ardue. Enfin, le site abrite également le sous-marin Onondaga. Pour la petite histoire, le coût de déplacer ce sous-marin échoué et de le ramener à son port d’attache était tel que les instances gouvernementales ont décidé de le laisser à Pointe-au-Père et de le transformer en attraction touristique. Il est maintenant possible de visiter ce sous-marin et même d’y passer la nuit.

Une balade à Cacouna

http://www.bassaintlaurent.ca/fr/entreprise/circuit-patrimonial-de-cacouna-les-randonnees-du-passe

Cacouna était au XIXe  l’un des lieux de villégiature de la petite et moyenne bourgeoisie urbaine. Voulant fuir la ville l’été lors des canicules, les bourgeois construisent d’impressionnantes maisons de vacances qui font aujourd’hui partie du patrimoine historique de la ville. La balade qui se complète à pied ou à vélo permet de s’imaginer la vie à l’époque victorienne.

Source: Photo reproduite dans Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, vol. 8, p. 1822. Éditions Transmo.

Site historique du Fort Ingall

http://www.fortingall.ca/

 Quittons maintenant la côte pour rentrer dans les terres jusqu’à Cabano (ou Témiscouata-sur-le-Lac pour être plus précis). Le site historique du Fort Ingall qui date de 1840 a été érigé par les Anglais par crainte d’un conflit avec les Américains suite à une interprétation divergente des frontières établies dans le traité de Versailles. Au final, le conflit anticipé n’aura jamais lieu. Aujourd’hui, il est possible de visiter le Fort et de profiter du savoir des guides-animateurs vétus d’habits militaires et civils de l’époque. De plus, le fort est également un site archéologique important où plus de 55 000 artéfacts ont été retrouvés.

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 La semaine prochaine, notre périple virtuel nous amène plus au nord dans une région très apprécié des voyageurs : La Gaspésie.

 
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Publié par le 21 juillet 2011 dans Non classé

 

Spacing Montréal

Je vous présente aujourd’hui le blogue Spacing Montréal et plus précisément sa section Avant-Après. Spacing Montréal est un blogue consacré à l’urbanisme et ses enjeux à Montréal. Publié par la revue Spacing, il est rattaché à ceux de plusieurs autres villes et régions canadiennes (Toronto, Vancouver, Ottawa, Maritimes).

Dans le cadre de l’enseignement de l’histoire, mais aussi de la géographie humaine, c’est la catégorie de blogue intitulée « Avant-Après » qui est intéressante. Elle comprend des billets présentant des montages photo sur un endroit précis de Montréal. Les lieux choisis sont très variés tout comme les périodes historiques. Ainsi, quelques années ou même un siècle peuvent séparer les photographies. En voici deux exemples :

Le quartie Centre-Sud depuis le pont Jacques-Cartier, vers 1940-2011

Le quartie Centre-Sud depuis le pont Jacques-Cartier, vers 1940-2011. Source: ONF, La mémoire des anges, 2008

Logements en rangée, rue Poupart

Logements en rangée, rue Poupart, 1979-2011. Source : © Direction des bibliothèques, Université de Montréal, PB28811

Les montages photo peuvent être facilement utilisés pour faire de l’analyse d’image et intégrer les composantes continuité vs changement. Bien que la recherche dans le site ne soit pas très pratique, les montages photo sont excellents. Les photographies récentes reprennent les prises de vue initiales pour un effet de comparaison encore plus évident.

 
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Publié par le 18 juillet 2011 dans Histoire

 

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L’été, les vacances 2

La semaine dernière, nous avons visité la région du Saguenay, nous poursuivons maintenant notre périple de l’autre côté du fleuve St-Laurent, dans la région du Bas St-Laurent.

Trop souvent considérée comme une région de passage pour se rendre en Gaspésie, la région du Bas St-Laurent réserve pourtant plusieurs sites d’intérêts pour les amateurs d’histoire. Ce premier d’une série de deux articles sur la région se contentera de présenter les attractions touristiques retrouvées dans la région de Kamouraska et de Rivière-du-Loup.

Les traces du passé

http://www.patrimoine.bassaintlaurent.ca/

L’office du tourisme du Bas St-Laurent a mis en ligne un site Web qui fait la promotion des lieux historiques de la région. Le site Les traces du passé propose au visiteur plusieurs informations sur les musées, phares, ponts couverts et villages ayant une connotation historique. Le site suggère également plusieurs circuits patrimoniaux. Souvent à faire à pied ou en vélo, les circuits permettent de découvrir l’histoire des localités.

Le musée de Kamouraska

http://www.museekamouraska.com/index.html

Ce musée, situé au bord du Fleuve St-Laurent dans le village de Kamouraska, propose aux visiteurs plusieurs expositions sur la vie quotidienne des gens au début du siècle dernier. Ce musée est particulièrement pertinents pour les enseignantes du primaire qui cherchent des exemples concrets à présenter en classe. Fait intéressant, l’ensemble des artéfacts présentés proviennent de dons effectués par les gens de la région.

Le manoir seigneurial Fraser

http://www.manoirfraser.com/page/accueil.php

À Rivière-du-Loup, il est possible de visiter la demeure victorienne d’Alexandre Fraser. La maison, complètement restaurée, propose une collection de meubles anciens, de tableaux d’artistes de la région et un salon de thé dans l’ancienne cuisine de la maison. Il est également possible de se promener dans le jardin de la maison. L’objectif de la visite est d’illustrer l’importance de la famille Fraser dans l’économie de la ville de Rivière-du-Loup à l’époque nommée Fraserville (1845-1910).

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 La semaine prochaine, nous poursuivrons notre périple vers le nord de Rivière-du-Loup à Ste-Luce.

 
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Publié par le 14 juillet 2011 dans Non classé

 

Conviction politique et enseignement des situations controversées en histoire et éducation à la citoyenneté

Cet article fait suite à une réflexion proposée en date du 21 avril 2011 par Catherine Duquette. Celle-ci nous rappelait l’importance des discussions autour des sujets controversés dans l’enseignement de l’histoire et éducation à la citoyenneté. Il est vrai que l’éducation à la citoyenneté ne puisse pas être séparée de l’étude des débats retrouvés dans la société et que ceux-ci offrent davantage une opportunité de construire et d’exercer la pensée critique des élèves. C’est également une belle occasion de travailler certains aspects de la citoyenneté tels que la démocratie délibérative, le respect mutuel et l’ouverture à la diversité des idées. Mais alors, il est également vrai que de telles discussions menées souvent sur des situations très sensibles pour certains sont généralement dominées par des émotions, ce qui constitue une barrière à l’exercice de la pensée critique (voir l’article de Duquette).

La peur de la perte de contrôle de la classe et la gestion des réactions émotives amènent souvent les enseignants à transposer ces objets d’enseignement en activités simplifiées en «pour ou contre» sans une véritable confrontation des idées. À part cette réalité situationnelle qui intervient dans la transposition didactique des sujets controversés, les travaux de Diana Hess (2005) l’amènent à une conclusion comme quoi les convictions politiques ne sont pas sans influence dans les décisions didactiques entourant l’enseignement des sujets controversés. En fonction de la vision personnelle de chaque enseignant, quatre approches sont souvent identifiées.

Le déni est une des approches employées et qui consiste à nier l’aspect controversé d’un sujet abordé. L’enseignant estime que le sujet traité n’est pas controversé et que ceux qui le pensent autrement se trompent fort. Il croit qu’il existe une seule façon de répondre à la question posée et dans son enseignement il s’assure que les élèves comprennent et interprètent la situation ainsi.

Le privilège est une autre approche où l’enseignant, cette fois, est  conscient que le sujet est controversé et qu’il existe plusieurs points de vue. Cependant, il se laisse emporter par une seule version en laquelle il croit la sincérité et l’évidence. D’après Hess (2005), c’est souvent le cas des enseignants, très activistes, œuvrant pour la justice sociale, l’égalité et l’anti-oppression. Bien que le sujet soit controversé, ces enseignants pensent qu’il existe une et une seule réponse objective à la question et nient les autres considérations. Dans leur enseignement, ils cherchent à ce que les élèves adoptent la même interprétation. La différence avec le déni est qu’au moins ils acceptent la nature controversée de l’enjeu.

L’évitement : cette approche utilisée pour aborder un enjeu social ou politique controversé consiste à éviter, à tout prix, le sujet. L’enseignant est conscient de la controverse, mais en même temps, ils pensent qu’aborder un tel sujet dans leur classe pourrait occasionner des confrontations avec les élèves, les parents, la direction de l’école ou les autres intervenants. Souvent, ils ont une conviction personnelle face à cet enjeu et ont peur qu’ils ne puissent pas l’enseigner de façon équitable. Ils préfèrent alors éviter le sujet ou l’aborder de manière très neutre!

La quatrième et dernière approche est la balance. Celle-ci consiste à reconnaître fermement la nature controversée d’un sujet et l’aborder sans favoriser telle ou telle perspective. Dans son enseignement, même si l’enseignant exprime lui-même sa position, celle-ci est prise dans un ensemble d’autres points de vue de ses élèves. Il cherche à faciliter l’expression des différents points de vue et à les balancer pour se positionner finalement après une audition équitable.

Ces différentes approches ont des forces et des faiblesses. Bien sûr que, pour que les élèves puissent arrimer les objets historiques à l’éducation à la citoyenneté, l’enseignant soit invité de procéder par un enseignement explicite afin d’aider ses élèves à établir des liens ou à corroborer certains faits. Ainsi, les trois premières approches peuvent aider dans la modélisation mais leur dominance ou leur usage abusif peut conduire à l’endoctrinement ou canoniser certaines perspectives. Comme le suggère le programme de formation de l’école québécoise, au lieu de nier l’existence de plusieurs points de vue (le déni) ou de privilégier un seul point de vue, celui de l’enseignant notamment (le privilège), il est en effet suggéré de présenter les multiples positions et laisser les élèves décider de ce qui leur convient (la balance). Les enseignants qui choisissent de survoler certains thèmes et de laisser de côté certains aspects plus sensibles devraient faire un effort de plus afin de permettre aux élèves d’exercer et de construire leur pensée critique.

 

L’été, les vacances!

Enfin l’été! C’est dans cette ambiance estivale que je vous propose de partir en voyage… virtuellement, bien entendu. Mon objectif est de recenser au fil des articles différents lieux touristiques, du Québec ou d’ailleurs, pouvant intéresser le ou la prof d’histoire en vacances.

Commençons immédiatement notre périple par la région du Saguenay (je me réserve le Lac St-Jean pour plus tard). Qu’est-ce que cette belle région nous réserve?

Carnet de route

Le musée du Fjord à LaBaie

http://www.museedufjord.com/fr/1/

Bien que le musée du Fjord propose des expositions en lien avec les sciences naturelles, on y retrouve également une exposition à caractère historique : Jarnigoine. Axée sur l’histoire des Saguenéens depuis l’arrivée de la Société-des-vingt-et-un (en 1838), l’exposition Jarnigoine amène le visiteur à se laisser conter la vie de ces pionniers qui ont : « créé le pays du Fjord » (voir description de l’exposition sur le site Internet du musée).

Si vous vous interrogez sur la signification du terme jarnigoine, sachez que celui-ci veut dire : « avoir du génie » ou « avoir le don de parole ».

La Pulperie de Chicoutimi

http://www.pulperie.com/f/bienvenue.htm

Pour ceux qui s’imaginent qu’il s’agit d’un musée uniquement axé sur l’industrie des pâtes et papiers, détrompez-vous. Complexe muséal imposant, la pulperie de Chicoutimi propose de nombreuses expositions présentant l’histoire de la région. Parmi celles-ci, on retrouve La maison Arthur-Villeneuve. Barbier, Arthur Villeneuve commence en 1946 à utiliser les murs de sa maison comme canevas pour ses peintures. Cette demeure, reconnue objet de patrimoine historique, sera littéralement transportée à l’intérieur du musée de la pulperie où il est aujourd’hui possible de la visiter.

Une autre exposition intéressante est : Se dire d’ici. Au pays du Saguenay et du Lac St-Jean. C’est donc à travers de nombreux artéfacts et documents multimédias que le visiteur en apprendra plus sur les gens du Saguenay et du Lac St-Jean.

Le centre d’histoire Sir William Price

http://www.sirwilliamprice.com/

Le centre d’histoire propose au visiteur de s’immerger dans la vie de la famille Price. Cette famille à la tête d’une importante industrie d’exploitation forestière va fortement marquer, selon les membres du centre d’histoire, le développement de la région du Saguenay.

Plusieurs activités sont offertes au visiteur, entre autres : une exposition permanente axée sur l’histoire de la famille Price, une visite industrielle de la papetrie Abitibi-Bowater construite en 1912 et enfin un circuit interprétatif des anciens quartiers des cadres et des ouvriers de la compagnie.

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Je ne fais qu’effleurer ici les nombreux musées et centres d’histoire retrouvés dans la belle région du Saguenay. Pour ceux qui voudraient pousser plus loin dans leur exploration, je les invite à consulter le site du réseau muséal du Saguenay : http://www.reseaumuseal.com/index.php

Je profite également de l’occasion pour remercier Mme Sophie Boudreau, enseignante et guide au musée du Fjord pour les nombreux renseignements qu’elle m’a fournis.

À bientôt pour une autre destination…

 
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Publié par le 7 juillet 2011 dans Non classé

 

« Une image vaut mille mots » :

Partie I : Pourquoi l’analyse d’images en histoire?
Partie II : Les images et le droit d’auteur sur le web
Partie III : Les banques d’images intéressantes
Partie IV : Les films d’archives sur le web

Il y a quelques mois, un reportage de La facture racontait les malheurs d’un entrepreneur. L’homme avait demandé à son fils de revamper le site internet de son entreprise. Le fils s’acquitte de cette tâche et glane ici et là quelques images sur le web.

Quelques semaines plus tard, l’entrepreneur reçoit une lettre de Getty Images le sommant de retirer les photographies et de payer 950 $ par image. Le petit entrepreneur n’a pas les moyens financiers pour contester Getty Images en cour… L’entrepreneur retire les images et envoie un chèque à la compagnie.

Bien sûr, ce ne sont pas toutes les banques d’images qui agissent de la sorte, mais pour avoir l’esprit tranquille, il vaut mieux connaître la législation en vigueur. Et comme « nul n’est censé ignorer la loi »…voici quelques petits conseils :

1) Lorsque vous commencez une recherche d’images historiques pour l’un de vos cours, allez sur un site sérieux, une institution reconnue. On prohibe donc les blogues anonymes que l’on retrouve généralement via Google Images.

2) Si vous tombez sur une institution et que l’image que vous désirez n’est pas libre de droit, ne vous gênez pas, demandez l’autorisation au détenteur. Si vous recevez une réponse positive, conservez précieusement vos courriels, ils font office de contrat.

3) Le créateur d’une œuvre détient les droits sur celle-ci, mais le diffuseur possède également des droits. Au Canada, une image tombe dans le domaine public 50 ans après la mort de l’auteur, MAIS l’institution qui numérise l’image et la diffuse sur internet possède les droits de reproduction sur l’œuvre. Si vous voulez l’image en question, vous devez vous assurer que l’institution autorise la diffusion de l’image.

À cet égard, Wikimedia mène un combat intéressant et réclame le droit de diffuser une œuvre du domaine public, même s’il ne possède pas les droits de reproduction.

Par exemple, le tableau d’Eugène Delacroix, La liberté guidant le peuple appartient au Musée du Louvre. La Fondation Wikimedia déclare sous l’image :

« La position officielle de la Fondation Wikimedia est que “les représentations fidèles des œuvres d’art du domaine public en deux dimensions sont dans le domaine public et les exigences contraires sont une attaque contre le concept même de domaine public ”. »

Eugène Delacroix / La liberté guidant le peuple (1830)/ Wikimedia Commmons/ Domaine public

4) Au Canada, le Fair Dealing (utilisation équitable) permet l’utilisation d’une image en classe à des fins pédagogiques et non commerciales, devant un auditoire composé majoritairement d’élèves de l’établissement d’enseignement, mais l’enseignant n’a pas le droit de mettre la même image sur le web. Le Fair Dealing ne s’applique pas pour les documentaires. L’enseignant ne peut donc pas diffuser un documentaire en classe sans une entente écrite entre les partenaires.

La même règle des 50 ans s’applique pour les films d’archives, mais l’institution qui diffuse le vidéo sur le web possède elle aussi les droits de reproduction et de diffusion. Par exemple, l’ONF et les archives de Radio-Canada mettent sur internet de nombreux films d’archives, mais vous ne pouvez pas légalement les diffuser en classe. Ces institutions autorisent la diffusion de leurs vidéos uniquement à « des fins personnelles et non commerciales seulement ». C’est-à-dire que vous pouvez consulter le document seul dans votre salon, mais que vous ne pouvez pas le projeter en classe.

5) Heureusement, plusieurs banques d’images permettent une utilisation à des fins éducatives de leur collection. La licence Creative Commons fut créée justement pour faciliter la diffusion de l’information sur Internet.

Mon prochain article va présenter ces institutions qui jugent que les artefacts du passé relèvent du bien commun et non de la propriété privée.

 

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Résumé d’un article sur l’utilisation de souces orales pour la recherche en histoire de l’éducation

FRANK, M.-T. (1992).  Pour une histoire orale de l’éducation en France depuis 1945.  Histoire de l’éducation, 53(1), 13-40

Au niveau méthodologique, cet article est très intéressant puisqu’il dépeint l’importance des sources orales lorsqu’il s’agit d’entreprendre une recherche en histoire de l’éducation. La principale thèse de cet article est que l’utilisation des sources orales en sciences sociales est indispensable pour  « éclairer, préciser les sources écrites et en combler les lacunes ».  Notamment, parce que les sources écrites sont rarement rédigées par ceux que Frank appelle les « silencieux » de l’histoire, soit les femmes, les enfants, les minorités opprimées, etc.  Lorsque l’on mène une recherche dans le domaine de l’éducation il importe d’entendre les acteurs silencieux puisqu’ils sont tout autant sinon plus concernés par les politiques éducatives.  Ainsi, l’utilisation de sources orales est  un élément important à considérer lorsque l’on oeuvre dans ce domaine de la recherche en éducation.  Selon Marie-Thérèse Frank l’histoire orale est d’un apport considérable lorsqu’il s’agit de parler de vécu, de mentalités, d’ambiances, de conditions de vie, de discipline ou de pratiques pédagogiques, par exemple. Cependant, l’auteure de l’article met en garde le lecteur quant à l’analyse des sources orales puisque selon elle, lorsqu’il s’agit d’événements passés, il est essentiel d’avoir recours à un historien afin de mettre les événements dans un contexte historique et de pallier au fait que la mémoire humaine est souvent défaillante. Outre cela, l’auteure mentionne que les discours politiques ou les entrevues menées auprès des grands décideurs ont aussi leur place en tant que sources orales dans la recherche en histoire de l’éducation. Elle appelle ce type d’histoire : « l’histoire parlée ».  Il s’agirait par exemple du service des Archives du ministère des Affaires étrangères ou d’un discours enregistré lors du 100ième anniversaire d’une grande université.  L’auteur mentionne toutefois qu’il faut être tout aussi prudent avec ces sources parfois biaisées par, soit le secret professionnel ou le désir d’ « auto-célébration ».  Voilà d’ailleurs pourquoi l’auteur met définitivement l’accent sur les sources orales en tant que moyen pour donner la parole « aux oubliés de l’histoire ».  Ainsi, la grande majorité de l’article est consacrée à retracer l’histoire de l’histoire orale dans les pays occidentaux en énumérant différents ouvrages scientifiques où ce type d’archives orales a été utilisé au cours des cent dernières années. Elle parle entre autres des premiers projets de cueillette de documents oraux auprès des ouvriers, des chômeurs et des immigrants polonais à Chicago au tournant du XXième siècle ou du célèbre ouvrage « The Edwardians » où la vie d’enfants qui ont vécu en Angleterre sous le règne d’Edward VII est recensée.  Elle mentionne aussi différentes revues scientifiques dédiées à l’histoire orale, soit Oral History en Angleterre et Oral History Review aux Etats-Unis.  Somme toute, cet article, qui est en fait une étude de documents, est très étoffé.  Non seulement l’auteure mentionne-t-elle  plus d’une centaine d’ouvrages ou fonds d’archives qui peuvent être utilisés par des chercheurs désireux d’utiliser des sources orales pour la recherche en hisoire de l’éducation mais elle couvre aussi une très vaste période de temps soit la quasi totalité du XXième siècle.

 
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Publié par le 27 juin 2011 dans Histoire orale

 

« Une image vaut mille mots » :

Partie I : Pourquoi l’analyse d’images en histoire ?
Partie II : Les images et le droit d’auteur sur le web
Partie III : Les banques d’images intéressantes
Partie IV : Les films d’archives sur le web

L’histoire de l’art met l’image au premier plan, mais s’intéresse davantage à la forme de l’œuvre qu’au fond. Seules les pièces artistiquement signifiantes sont analysées. Par exemple, il a fallu plusieurs décennies avant que la photographie soit jugée comme un art. L’élite artistique méprisait la photographie, parce que n’importe quel plouc pouvait se servir d’un appareil. Aujourd’hui, c’est justement parce que n’importe quel plouc s’en est servi, que la photographie est devenue incontournable dans l’enseignement de l’histoire.

Famille de métayers, Alabama, c.1935. Walker Evans/ Library of Congress / Domaine public

L’image a une fonction symbolique importante pour la mémoire, autant individuelle que collective. L’histoire ne se construit pas uniquement à partir de mots, mais également à partir d’images. Il n’y a pas si longtemps, l’enseignant devait passer plusieurs heures aux archives pour espérer trouver quelques clichés pertinents. Cela lui aurait couté plusieurs dizaines de dollars pour reproduire l’image et la diffuser en classe. Nous n’avons plus cette excuse.

Les sources écrites et orales sont de plus présentent en classe, mais nous le faisons très peu avec l’image. Nos manuels d’histoire sont maintenant truffés d’éléments iconographiques (cartes, peintures, caricatures, affiches, gravures), mais ces images servent à égayer la lecture. Elles sont rarement utilisées comme outil d’analyse. De plus, avec les images d’un manuel, l’enseignant reste dépendant d’un tiers et il ne peut pas construire lui-même sont décor visuel pour appuyer ses propos.

L’un de mes professeurs d’histoire préféré disait souvent : « les historiens font l’histoire à la hache ». Il voulait dire par là que pour rendre le passé intelligible aux néophytes, il fallait en charcuter de grand bout. Vulgariser, sans être simpliste. C’est le plus grand défi de l’enseignant, présenter de façon simple une situation complexe, tout en captant l’attention de son auditoire. L’image facilite tout cela.

Elle permet de résumer rapidement un point de vue, d’expliquer un concept abstrait, d’introduire en matière un sujet, d’analyser un territoire, l’architecture, de transmettre l’ambiance d’une époque et de confronter l’image avec la réalité apprise en classe. Avec l’image, une foule d’activités pertinentes s’offrent à nous et les TIC sont un allié indispensable.

Le Service national du RÉCIT en univers social offre plusieurs outils de références pour l’analyse d’images. Pour commencer, vous pouvez consulter le document Analyse de photographies et d’images et des exemples d’analyse d’images pour le primaire et le secondaire. L’image peut également être utilisée à l’extérieur de la classe. À cet égard, une des initiatives les plus intéressantes fut initiée par le Musée de Londres. Il  a développé une nouvelle application pour le iPhone. Avec StreetMuseum, vous pointez votre iPhone vis-à-vis d’une rue ou d’un bâtiment et l’application vous permet d’y superposer une image d’époque de ce lieu.

Plusieurs nouvelles activités d’apprentissage sont possibles grâce à l’image. Aujourd’hui, plusieurs institutions rendent accessible un large éventail de ressources iconographiques. À partir de quelques cliques, des milliers d’images d’archives s’offrent à nous. Internet permet toujours de trouver précisément ce que nous cherchons, mais si nous ne le savons pas, notre recherche risque d’être frustrante.

Mes trois prochains articles vont donc présenter quelques trucs pour mieux orienter nos recherches. Je vais présenter les plus belles banques d’images numérisées, mais également celles offrant plusieurs vidéos d’archives. Mais avant, une mise au point importante est à faire. Quelles sont les modalités à respecter lorsqu’on utilise une image sur internet? Avons-nous le droit de tout prendre? Quels sont les droits d’auteurs spécifiques pour l’utilisation des images sur internet? Je vais répondre à toutes ces questions lors de mon prochain article.

 

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Le choix des objets d’enseignement en histoire et éducation à la citoyenneté

La réflexion que je vous propose s’inspire du questionnement déclenché par notre collègue Marie-Hélène, sur la vision téléologique des objets d’enseignement historique et leur présentation en classe. Si on se réfère au programme de formation de l’école québécoise (PFEQ), celui-ci nous invite à aider les jeunes à devenir des citoyens responsables et éclairés. Cela inclut les activités amenant un jeune à différencier progressivement son opinion de celles des autres, à saisir certains enjeux logiques de son milieu de vie. Durant son cursus scolaire, l’élève apprend à s’interroger sur les positions qu’il adopte, les gestes qu’il pose, à les nuancer et à prendre des distances à l’égard de ses préjugés. Plus particulièrement et comme finalité éducative, il est incité à établir des liens entre l’action humaine et le changement social (MEQ, 2003). La démarche soutenue par le PFEQ invite les enseignants à amener les élèves au-delà de la seule accumulation de connaissances et à les rendre aptes à comprendre le monde, à se situer et à agir dans celui-ci (MELS, 2006).

Cette démarche est incompatible avec la vision téléologique des objets d’enseignement, car la considération des faits historiques comme inéluctables et que ce qui est arrivé, devait arriver; cela donne la priorité à une approche fataliste des objets historiques. Cette approche signifie que les élèves sont invités à lire des réalités sociales et à canoniser ce qui est arrivé. Ainsi, ils n’auront jamais l’occasion de problématiser la réalité étudiée, de s’interroger et d’interpréter les changements survenus. Oui, peut-être que les personnes qui ont pensé et commercialisé les Noirs le trouvaient normal et qu’ils se considéraient comme des êtres supérieurs par rapport aux esclaves, qu’il est également important de travailler l’empathie des jeunes, mais il est particulièrement pertinent de se pencher sur la contextualisation afin de comprendre et d’interpréter ce qui est arrivé par des relations de cause à effet. Il est important que les élèves puissent faire des liens explicites entre l’action humaine et le changement social. Ils doivent comprendre l’impact des actions humaines, la place et le rôle des citoyens dans l’histoire des sociétés. Il serait alors difficile voire impossible d’avoir une explication cohérente sur le pourquoi des phénomènes historiques sans un regard critique ou un jugement porté sur ce qui est arrivé.

Développer l’esprit critique exige aussi de bien cibler les activités pertinentes et adaptées au bagage culturel et scolaire des élèves. Ceux qui se sont penchés sur les facteurs qui entrent en jeu lorsqu’un enseignant doit sélectionner et décider des activités d’enseignement historique, mentionnent que les objectifs personnels de formation seraient déterminants (Barton & Levstik, 2004). Quant à Evans (2006), il mentionne que la conception de l’histoire et de son enseignement conditionne l’enseignant dans ses choix didactiques. S’il soutient la conception téléologique de l’histoire, il est évident que la remise en question, le regard critique vont céder la place à l’accumulation des connaissances. Le même auteur identifie que «les enseignants font simplement des choix didactiques pour couvrir certains éléments du programme pourvu que cela soit opérationnalisable dans la réalité quotidienne de la classe» (Evans, 2006, p.425).

Si cela est possible pour l’enseignement des faits historiques, que se passe-t-il lorsqu’un enseignant doit arrimer ces derniers à l’éducation à la citoyenneté ? Un élément du programme opérationnalisable en contexte de classe suppose d’intégrer les opportunités qu’offre le milieu et de prendre en considération le bagage culturel des élèves et leur composition ethnoculturelle. Si plusieurs facteurs ont été soulignés dans les différents travaux comme susceptibles d’influencer un enseignant dans sa décision (vision personnelle, expérience de vie personnelle et sociale, les caractéristiques de ses apprenants, ses connaissances pédagogiques et les facteurs contextuels), quels sont les plus influentes en contexte d’éducation à la citoyenneté ? Dans ma recherche doctorale, je réfléchis à cette problématique et vos idées sont les bienvenues. La documentation de cette réalité pourrait aider à reconsidérer le processus de transposition didactique et à cibler davantage les activités visant la construction de la conscience citoyenne dans un esprit critique et non téléologique des réalités sociales.

 

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Les difficultés de l’empathie historique ou le jour où Luke Skywalker apprit que Darth Vader était son père (partie 2 de 2)

Le néant est si angoissant

Pour parvenir à un réel travail de l’empathie historique, l’élève doit être amené à mettre de côté ses repères culturels. Cette tâche est un processus abstrait, déstabilisant et angoissant, car en déconstruisant ce qui l’entoure et le définit, c’est-à-dire sa propre culture, l’élève se retrouve à « flotter dans le néant ».

Étape cruciale pour la suite du travail, la prise d’un recul vis-à-vis les repères culturels soulève un problème important : celui de la motivation. Dans l’article de la semaine dernière, cette difficulté a été soulignée par Jean Blouin : « Je me sens incompétent à répondre à la question puisque le sujet est en dehors de mes repères culturels. Peut-on se sentir déphasé par rapport à des éléments de la «culture populaire ?»». Ce commentaire montre bien comment le travail de l’empathie historique demande à la fois une bonne connaissance des repères culturels du passé et la volonté de se départir de ses propres repères. Conséquemment, cette difficulté affecte directement la motivation de l’élève à réaliser la tâche : face au fossé qui sépare le présent du passé, l’élève peu motivé et peu persévérant peut facilement se décourager. Il peut également se sentir déphasé et même incompétent devant la tâche ce qui l’amène à se désengager du travail qu’il doit réaliser. Ultimement, l’élève peut en venir à adopter des stratégies d’évitement.

Que peut-on faire pour minimiser ce sentiment d’insécurité? Réduire au maximum la période d’incertitude semble être l’une des meilleures méthodes à appliquer. Par exemple, Jean Blouin a été incapable de répondre à la question, car il ne connaît pas les éléments qui caractérisent l’univers de « Starwars ». Dans le cas d’un travail d’empathie, comme celui sur Jean Talon présenté précédemment, l’élève doit posséder certaines connaissances historiques pour traverser rapidement le fossé qui sépare son présent du passé. Ces connaissances l’aideront à éviter les pièges du présentéisme (lorsque l’on donne au passé des valeurs ou caractéristiques retrouvées uniquement dans le présent).

Le développement des connaissances historiques se fait alors à partir des documents historiques et des explications fournies par l’enseignant. Les documents historiques sont intéressants parce qu’ils permettent à l’élève de constater qu’il existe différentes interprétations pour un seul et même évènement. Dans le cas du travail sur Jean Talon, l’enseignant doit fournir aux élèves des documents ayant été écrits à la fois par Jean Talon et par Jean-Baptiste Colbert. De plus, il est important d’incorporer des textes provenant d’autres acteurs qui ont été plus ou moins importants en Nouvelle-France pour ainsi multiplier les opinions et perspectives sur le sujet. Les sources permettent donc aux élèves d’identifier les différences et les similarités entre leur culture et celle d’une autre époque. En d’autres mots, les connaissances forment le cadre qui guidera l’élève tout au long du travail. Notons cependant le travail essentiel de l’enseignant dans cette tâche puisque c’est seulement avec son soutient que l’élève parviendra à interpréter les documents historiques.

Notons cependant qu’il n’est pas toujours aisé de trouver des documents historiques pertinents et accessibles. Les manuels scolaires sont souvent incomplets et les sources proposées sont courtes et ne présentent pas toujours différentes perspectives. De plus, les documents d’époque peuvent être difficiles à comprendre, alors il est nécessaire, voire même obligatoire pour un enseignant d’éditer ces documents pour en facilité la compréhension. Le travail des textes d’historiens pose également problème puisque l’opinion de l’élève est déjà teintée par la vision d’un autre individu qui a sa propre perception du passé. De plus, il n’est pas toujours facile pour un élève de critiquer le texte d’un historien, les compétences et les connaissances nécessaires lui font souvent défaut.

Comment évaluer l’interprétation d’une source historique

J’ai une vision plutôt relative de la « Vérité ». Selon moi, il est impossible d’atteindre la « Vérité » en histoire. Conséquemment, j’enseigne une vision de l’histoire qui est construite à partir de ma perspective culturelle tout en tentant d’être extrêmement critique envers cette vision. Il ne faut jamais oublier que l’enseignement de l’histoire change selon les époques. L’interprétation du passé faite par les historiens des années 1940-1950 est bien différente de celle retrouvée d’aujourd’hui. Cela ne veut pas nécessairement dire que les interprétation provenant des années 50 sont fausses. Au contraire, comme le dit Peter Seixas :To historicize history is to understand that today’s methods for establishing truth are no more than today’s method. Ultimement, cette réalité s’applique aussi à l’empathie historique, car comme Kenobi le mentionne à Skywalker, tout est relatif à la perspective de l’individu.

J’aimerais citer Avenger qui a répondu à la question sur Skywalker et Kenobi : « Ce n’est pas possible dans ce cas particulier d’avoir une évaluation purement objective, car les deux sujets sont biaisés. ». Dans la plupart des courants de pensée modernes, l’objectivité parfaite n’existe pas et il est impossible pour un individu de faire entièrement abstraction de son identité culturelle. Par conséquent, lors de la mise en place en classe d’une activité sur l’empathie historique, il se pourrait que deux élèves proposent des interprétations opposées sur un seul et même sujet. Que faire lors de l’évaluation? Accepter les deux interprétations? Pour moi, cette situation est problématique, car je suis toujours à la recherche d’une équité et une égalité entre mes élèves, mes groupes et ceux des autres enseignants.

Par exemple, un élève m’a déjà expliqué que Jean Talon était inquiet de son arrivée en Nouvelle-France, tandis qu’un autre m’écrivait au même moment que Jean Talon était optimiste de son arrivée en Nouvelle-France. Les deux élèves ont expliquer leur point de vue en utilisant les mêmes éléments pertinents. La même situation s’est reproduit avec la question de la semaine dernière : Conrad Dubois indique : « Je crois que Luke Skywalker a raison. ». Pour sa part Zealous écrit que « On peut dire que Kenobi a raison ». J’ai aussi Nadine qui m’a dit que  « Luke Skywalker a raison : Anakin est Darth Vader ». Ainsi, la difficulté pour l’évaluation de l’empathie historique n’est pas de savoir si les élèves sont en mesure de faire preuve d’empathie, mais bien s’ils sont capables de fournir les bons arguments pour soutenir leur point de vue. Ainsi, trop fréquemment, les informations retrouvées dans les productions des élèves ne sont pas suffisantes pour que l’enseignant puisse porter un jugement critique et évaluer objectivement la pensée historique de l’élève.

Pour cette raison, il est important de porter une attention particulière à la justification empathique que l’élève doit réaliser dans la tâche 4 de l’activité. Pour illustrer ceci, je me servirai de la question de la semaine dernière et des réponses fournies par les lecteurs. Dans le cas de la question sur Anakin, Zealous et Conrad justifient très clairement leur interprétation en utilisant des arguments logiques et pertinents : Zealous nomme une caractéristique très importante de l’univers de « Starwars » qui est le concept/contexte de bien et de mal absolu. Pour sa part, Conrad mentionne que Luke Skywalker a ressenti un soupçon de bien dans son père, ce qui n’est pas faux, car dans « Return of the Jedi » Luke démontre clairement, en sauvant son père, qu’il avait raison. Toutefois, dans mon évaluation, j’accorderais plus de points, mais pas beaucoup plus, à l’explication de Zealous, car « Starwars » semble plus caractérisé par une dichotomie entre le bien et le mal, alors que la présence d’une zone grise, comme Conrad le mentionne, est plutôt la projection de concepts provenant de notre société.

Finalement, il ne faut jamais oublier que si les historiens ne mettaient jamais en question l’histoire en proposant des interprétations différentes sur le passé, la discipline stagnerait. C’est pour cette raison qu’il faut encourager l’élève à interpréter logiquement les évènements qui ont marqué le passé. Lorsque vous corrigez le travail d’empathie de vos élèves, il faut se souvenir que votre propre culture est un obstacle important à l’évaluation objective de l’interprétation empathique de l’élève. De plus, il est nécessaire de toujours expliquer votre correction dans la partie de justification de la pensée historique/empathie historique pour que l’élève puisse comprendre ses erreurs et ainsi poursuivre le développement de sa propre pensée historique.

C’était le dernier article sur l’empathie historique, alors j’espère que la série a pu vous être utile.

 

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